Vertiges

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Regards parallèles

Vers l’est parisien,

Sur la passerelle d’Effel.

Nos pieds croisés,

Nos doigts entrelacés,

Vent décoiffant,

Jupe virevoltant,

Ton souffle sur mon cou,

Empreinte subtile,

Ta main se faufile.

Rencontre au sommet

De ma cuisse rebondie,

D’une jarretelle dentelle.

Malaise sensuel,

Le vertige me saisit.

 

Un taxi hélé, nos corps serrés.

Mon regard se perd

Dans les rues désertées,

Sans oser affronter

Le tien, couleur café.

Rester calme.

Juste s’effleurer.

Ne pas entamer

De caresses passionnées.

Pas encore.

Se réserver. Savoir patienter.

Ne pas succomber,

Pour goûter bientôt

A ton corps. Emerveillée.

 

A la dérobée, m’embrasser.

Dans l’ascenseur, t’enlacer.

Te regarder, effrontée. Enfin.

Silence électrique.

Porte claquée.

Contre elle, ma joue plaquée,

Sentir tes mains sillonner

Mes jambes satinées,

Tressaillir à tes doigts

Glissant entre mes cuisses,

Evinçant la dentelle,

Explorant mon calice.

 

Soupirer sous les prémices

De ton sexe enfiévré,

Contre mes fesses, dressé.

Sentir le tissu à nos pieds.

Me cambrer. M’arquer

Sous tes baisers sauvages

Dans mon dos dénudé.

Sur mes hanches arrondies

Tu te penches,

Et soudain tu t’élances.

 

Se chercher. Se défier. Se désirer.

Dans cette animalité, s’aimer, comblés.

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Commentaires: 1
  • #1

    Andrea Spigarelli (mardi, 15 avril 2014 17:37)

    Bonjour,
    J'ai découverts vos écrits via Short Editon dont moi aussi je suis incrits. Les Apoèmes sont très beaux à lire. C'est ce que j'écirs aussi. Mon vocabulaire n'est pas très riche mais ce sont des écrits qui viennent de mes sentiments, écrits comme vous l'avez décrit d'un instant émotionnel. C'est pour ca que j'aimes aussi les votres. J'ai juste commencer à écrire et donc je suis très débutant mais c'est sympa de pouvoir connaitre des auteurs talentueux.
    je continuerai à vous suivre.
    A bientôt

    Andrea